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Par doud121 le 18 Juillet 2011 à 22:00
Réveil matinal à 6h30. Départ prévu pour le parc national d’Arusha à 8h.
Rencontre avec Rama notre guide pour les 6 prochains jours. Il parle français, il est jeune. On profite du trajet pour faire connaissance.
C'est parti mon kiki !
Après 45min de route et de piste, nous arrivons à l'entrée du parc d’Arusha, passé les formalités d'entrée, nous croisons nos premiers phacochères. Finalement ça ressemble à des sangliers!
Comme le nom l'indique, voici l'entrée du parc national d'Arusha
Phacochère
Après quelques minutes de piste, nous en prenons plein les yeux en une seconde. Au détour d'un virage une plaine s'offre à nous avec des girafes, des zèbres, des buffles, des phacochères, des impalas, et des babouins.
Girafes !!
Zèbres
Phacochère et zèbres
Babouin
Et voilà les premières photos sont dans la boite.
Après encore un bon quart d'heure de piste on arrive au poste des rangers, Rama nous présente Christina et son neveu pour une balade à pied au cœur de la savane. Chapeau, lunettes de soleil et sac à dos. C'est parti mon kiki!
Bien que la saison sèche soit déjà installée depuis quelques temps, tout est étonnamment vert. On nous explique que le Mont Meru (+ de 4800 m) apporte beaucoup d'eau tout au long de l'année à son pied. C'est d'ailleurs pour cela que l'on cultive du maïs et du riz dans la région d’Arusha.
Mt Meru (4800m et des brouettes), voisin du Kilimanjaro
Nous marchons donc sur de l'herbe tendre, enjambons des petits ruisseaux, le tout sous un soleil plombant. Nous croisons des buffles, des phacochères et des girafes. Les buffles, nous explique-t-on, sont plutôt méchants, et chargent si on s’approche trop. Sur ce site, ils remontent sur les plateaux la nuit et descendent dans la vallée pour la journée. Nous voyons donc de nombreux troupeaux venir grossir les rangs de ceux déjà arrivés en bas. A un moment, un buffle fait mine de nous charger, et illico presto, Christina charge son arme. Finalement, le buffle renonce, heureusement, sinon il aurait été quitte pour une grosse frayeur dû au coup de fusil en l'air. Nous repartons dans une autre direction et prenons un peu de hauteur. Alors que nous marchons lentement, du bruit attire notre attention et dans l'espace d'un instant, la guide nous crie "run, run, run!". Mika se retourne et voit un troupeau de buffles tous proches. La guide nous indique la direction dans laquelle courir, et après quelques égratignures superficielles et autres menues épines plantées çà et là, nous sommes en sécurité. Christina s'excuse à peu près 37 fois, et nous dit qu'elle ne les a pas vu venir, mais a simplement entraperçu la poussière de leur déplacement, avant de réaliser de quoi il retournait. Il y avait en fait des arbustes qui brouillaient la vue, et nous avons coupé la route d'un troupeau qui descendait du plateau. Petite frayeur, et surtout une belle histoire à raconter.
Buffle
L'arbitre
Qui va là ?
En croix
Cassez-vous de chez moi !
Nous empruntons un petit chemin assez pentu, en plein soleil, pour atteindre un beau point de vue sur le Kili et le mont Meru, ainsi que sur la plaine où les animaux convergent. Redescente à travers les pentes pleines d'arbustes jusqu'à une cascade de 28m de haut, qui recule au fur et à mesure de l'érosion. Sur le retour, nous traquons le Dik-Dik de Kirk. Notre guide a l'ouïe et la vue impressionnante. Après un raté (le Dik-Dik a détalé), elle nous en déniche un, caché dans les sous-bois. Pas facile de l'apercevoir. Elle nous explique que, comme les autres animaux, ils ont peur des humains à pied, mais pas des voitures.
Un trou pâle de buffles
Le chemin que l'on a emprunté vu des hauteurs du parc. Le voyage groupé ne montera pas aussi haut que nous.
L'Afrique ou les racines de l'humanité. Ah non, merde, c'est le berceau.
Cascade avec d'un côté roche métamorphiques et de l'autre roches sédimentaires. La cascade recule sans cesse.
Croix bis
Le dik-dik de Kirk, la plus petite antilope
Le dik-dik est fidèle, et ils se baladent tout le temps par deux !
On retrouve Rama pour aller manger sur un belvédère donnant sur le lac... sur lequel nous allons faire du canoë.
Les aventuriers de l'extrème
Ibis sacré
Nous partons à 2 canoës, l'un avec les guides, l'autre avec nous deux. Le vent ne nous facilite pas la tâche, mais on ne s’en sort pas trop mal. Le lac est salé (profondeur maxi : 10,5 m), d'origine volcanique, et il n'y a pas de poisson dedans. Toute la vie se concentre donc sur ses rives, que nous allons suivre. Nous voyons beaucoup d'oiseaux (héron, aigrette, piaf à trois bandes noires, cormoran, ...) un serpent perché dans un arbre (espèce mortelle "boomslang", tout vert de vert), mais également des mammifères qui viennent s'alimenter sur les rives : girafes, antilopes, babouins. Nous poussons jusqu'au territoire de l'hippopotame, et nous avons la chance de voir une femelle avec ses 2 petits. C'est l'heure de rentrer à la voiture, avec, cette fois, le vent dans le dos. La fin du trajet en voiture, sur la piste, nous permettra d'observer encore les animaux, avec en plus une belle lumière de fin d'après-midi. Retour au bungalow pour un repos bien mérité !!!
Nids de tisserand. Ils sont faits sur des branches fines car plus souples ce qui permet aux oiseaux de sentir les prédateurs arriver
Héron cendré
Boomslang, serpent arboricole vénimeux potentiellement mortel mais sans danger pour l'homme car ses crochets à venins sont trop profond dans sa gorge pour pouvoir mordre un homme, à moins d'enfoncer son doigt dans sa gorge...
Héron cendré
Piafs
Aigrette
Ibis sacré
Cormoran
Envol
Piaf
Cul de babouin
???
Zèbre
Notre chambre au Moivaro Coffee Lodge
Notre chambre au Moivaro Coffee Lodge
Notre bungalow au Moivaro Coffee Lodge
Le bâtiment principal du Moivaro Coffee Lodge
La piscine du Moivaro Coffee Lodge
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