• Jour 1, Départ le 10 juin de Lyon direction Kilimanjaro Airport

    Nous partons tranquillou de Lyon en milieu d'après midi mais notre avion ne décolle qu'à 22h. Une fois arrivé à l'aéroport Charles de Gaulle, nous errons pendant 3h. Nous en profitons pour manger un peu, n'imaginant pas qu'on nous servirait un deuxième repas dans l'avion.

    A peine arrivé dans l'avion, l'Afrique nous attendait déjà : les coffres à bagages ne suffisent pas à emmagasiner tout ce que les gens ont emporté. Certains ont dû se tromper et mettre leur vrai bagage à main en soute et leurs énormes valises dans l'avion ! Nous cachons nos sacs difficilement sous nos sièges...

    Jour 1, Départ le 10 juin de Lyon direction Kilimanjaro Airport

    Dans le TGV, en route pour Roissy

    La taille de l'aéroport est impressionnante et le trajet entre le lieu d'embarquement de l'avion et la piste de décollage est tellement long qu'on a cru qu'on y allait par la route !

    Avec un diner vers 23h, un petit déjeuner vers 4h, plus les jambes immobilisées pendant tout le trajet car encombrées de bagages à main, imaginez la qualité de notre nuit!

     

  • Arrivée à Addis Ababa (au rhum), ville escale en Ethiopie, et là on remarque que quelque chose a vraiment changé. La gestion des bagages est quasiment entièrement manutentionnée et la conduite des minibus sur les pistes ressemble sans doute à celle en ville : klaxon et grillage de priorité à volonté...

    4h30 d'attente dans cet aéroport où il n'y a rien, à part des sièges inconfortables et des odeurs de bouffe peu supportables à 7h du matin. En plus de ça, les salles d'attente sont trop petites et on nous fait aller vers l'embarquement 2 heures avant le départ lorsqu'un autre avion arrive, histoire de libérer de la place dans la salle d'attente. Déplacés comme du bétail, alors c'est ça l'Afrique ?

    Jour 1, Départ le 10 juin de Lyon direction Kilimanjaro Airport

    Attente interminable dans l'aéroport d'Addis Ababa

    Pendant notre longue attente, on voit un type de corpulence, euh, disons, éléphantesque ou hippopotamesque pour rester dans le ton. Mika dit à Doud : "Celui qui se retrouve à côté de lui dans l'avion a perdu !!". Eh bien Mika a perdu, après un subtil jeu d'échange de places pour être à côté de sa chérie (euh pardon, femme, il faut que je m'y fasse). Voilà où conduit l'amour invertébré : à 2 heures d'avion tout tordu pour éviter le frottement adipeux avec ce qui ressemblait à un Ignatus Reilly sans sa casquette verte, et il faut le dire, un peu plus sympa.

    Nous faisons une escale à Mombasa, où nous restons dans l'avion à poireauter pendant 45 min, et puis enfin, notre dernier saut de puce, et pas des moindres. La vue du sommet du Kilimandjaro surnageant par-dessus les nuages était magique.

    Jour 1, Départ le 10 juin de Lyon direction Kilimanjaro Airport

    Escale à l'aéroport de Mombasa, sans descendre de l'avion

     

    Kilimanjaro

    Le kilimanjaro vu d'avion

    Attérissage à Kilimanjaro Airport avec 20 min... d'avance ! Eh oui, l'Afrique est facétieuse !

    Notre chauffeur nous attend et malgré notre précédente avance, les différentes formalités nous font sortir bons derniers de l'aéroport.

    On prend la highway dont la traduction habituelle serait un peu surfaite. En guise d'autoroute, une 2x1 voie, avec dos d'âne, lignes blanches et autres zébras allègrement franchis dans les côtes pour doubler. Le dépaysement continue avec quelques sueurs froides et surtout avec les paysages et les scènes de vie qui s'offrent à nous : conduite de troupeau de chèvres, de vaches bossues et d'ânes, habits tantôt occidentaux, tantôt multicolores, portage de charge en équilibre sur la tête, cases et autres cahutes plus ou moins commerciales...pas de doute nous sommes en Afrique.

    On a l'impression de voir un de ces reportages sur l'Afrique mais en vrai ! Il y a les odeurs, la poussière en plus. Les regards aussi, plus dirigés vers la caméra mais vers nous. Et cet étrange sentiment d'être dévisagé: "pfffff encore ces touristes blancs avec leur pouvoir d'achat 100 fois plus élevé que le nôtre". Ce n'est bien sur qu'une projection, qu'une impression, mais ça met Mika mal à l'aise.

    Et puis à un moment, la voiture s’engage sur une piste en terre, creusée d'ornières et de nids de poule, au milieu de cases, la végétation riveraine saturée de poussière rouge. Cinq bonnes minutes de lessiveuse et on débouche sur un portail gardé. L'intérieur du domaine est nettement plus soigné que ce qu'on a pu voir sur la route.

    A l'arrivée 4 ou 5 personnes sont là pour nous accueillir avec une serviette humide pour se dépoussiérer et un petit verre de jus de fruits frais.

    Le lodge est très classe, nous prenons notre première douche tanzanienne avent notre première bière : la Ndovu (éléphant en swalie). Nous en gouterons une autre à table, qui sera la best-seller du voyage : la Kilimandjaro!

    Allée du Moivaro Coffee Lodge

    Une allée de notre premier lodge : le Moivaro Coffee Lodge

     

    Moivaro Coffee Lodge : it's kili time !

    Le coin de l'apéro

     

    Moivaro Coffee Lodge : "salle" de restaurant

    La "salle" de restaurant du Moivaro Coffee Lodge

     

    N'Dovu !!!

    Notre première bière locale

     

    Le repas se passe sous surveillance avec un personnel plus envahissant que prévenant, mais c'est notre première soirée et finalement nous verrons que ce mode de fonctionnement est assez répandu.

     


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